Les données actuelles sur l’utilisation du vélo (qui fait du vélo, comment, quand, où, etc.) ou les statistiques sur les accidents sont maigres. Elles ne se concentrent pas assez sur une vue d’ensemble systématique. Il n’existe encore pratiquement aucune recherche sur le thème du trafic cycliste.

Le vélo doit être mieux mis en réseau avec d’autres prestataires de mobilité. Les possibilités de prise en charge dans les transports publics sont insuffisantes. La mobilité combinée peut être davantage encouragée par des places de stationnement aux arrêts de TP ou par des systèmes de location de vélos.

Il faut davantage de ressources financières et humaines pour faire avancer rapidement les mesures nécessaires. Ces investissements valent la peine, car le vélo est un moyen de transport écologique et peu encombrant. L’encouragement financier de la pratique du vélo (p. ex. déduction pour les pendulaires) contribuerait également à la stimuler.

La Suisse est un pays innovateur en matière de production de vélos, avec une pratique d’autorisations relativement libérale par rapport à d’autres pays. Il s’agit de l’exploiter au maximum et de construire des vélos adaptés à tous les besoins, avec ou sans assistance électrique. Cela implique également le développement de vêtements adaptés – trop de personnes renoncent encore à utiliser leur vélo par mauvais temps.